En quelques mots : militant de la non-violence depuis 35 ans, j’ai cofondé le Centre de ressources sur la non-violence de Midi-Pyrénées (en 2003). Professeur des écoles depuis 1990, j’ai initié, en octobre 2008, le mouvement des enseignants-désobéisseurs du primaire pour résister aux attaques portées contre l’école de la République. Depuis 2010, je suis adhérent d’EELV et actuellement conseiller municipal dans l’opposition à Colomiers.
Je suis né le 28 janvier 1964 à Toulouse. J’ai grandi dans la ville de Colomiers, 2ème ville de la Haute-Garonne, où je vis actuellement.
Dès les années lycée, j’ai été sensible aux questions de la course aux armements, de la guerre, du sous développement. Mon engagement dans la non-violence date du début des années 80, avec le Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN) de Toulouse (le 103 MAN).
En 1983, j’ai été candidat à Colomiers aux élections municipales sur une liste alternative « Pour une autre gauche autogestionnaire et écologiste », la première liste écologiste à une élection dans cette ville.
Objecteur de conscience au service militaire, j’ai effectué un service civil alternatif dans une association militante dans l’Essonne (1985-1987). Après mon service civil, j’ai travaillé comme chargé de mission à l’Institut de recherche sur la résolution non-violente des conflits (IRNC), puis j’ai été secrétaire national du MAN (de 1988 à 1990).
Durant ces années, j’ai participé à de nombreuses actions non-violentes contre les ventes d’armes et l’armement nucléaire. J’ai collaboré (de 1986 à 1990) à la revue mensuelle Non-Violence Actualité, puis à la revue trimestrielle Alternatives Non Violentes, dont j’ai été le Directeur de publication de 2007 à 2013. En 1997, j’ai publié l’ouvrage « Tolstoï, la quête de la vérité » aux éditions Desclée de Brouwer. En 2000, j’ai coordonné la réalisation de l’affiche « Les 100 dates de la non-violence au XXème siècle » éditée par la revue Alternatives Non-Violentes.
J’ai commencé ma carrière d’enseignant en 1990 en Seine St Denis. J’ai vécu plusieurs années à Montreuil où je me suis investi dans le conseil de quartier de La Noue. En 2001, j’étais candidat aux municipales sur la liste écologiste « Montreuil Ville ouverte ». Cette année-là, je suis revenu sur mes terres natales à Colomiers. En disponibilité de l’Education nationale, j’ai été correspondant local de La Dépêche du midi pendant deux ans.
En 2003, à Colomiers, peu avant le déclenchement de la guerre en Irak, j’ai initié le réseau Citoyens pour la paix. Chaque semaine pendant 2 mois, des dizaines de personnes ont manifesté en silence pendant une heure dans la principale allée commerçante et piétonne de la ville. Le 16 avril 2003, 350 personnes réalisent une immense colombe humaine de la fraternité sur la toute nouvelle place de l’Hôtel de ville. La dynamique de cette démarche a suscité, en septembre 2003, la création du Centre de ressources sur la non-violence de Midi-Pyrénées, installé à Colomiers, et dont je serai le président de 2003 à 2011. En août 2003, je participe au grand rassemblement du Larzac où je m’exprime sur la désobéissance civile.
Avec le Centre de ressources, j’ai participé activement à l’organisation du Festival Camino Agir pour la non-violence (en 2006 et 2009) à Tournefeuille, à l’initiative de l’ACSE dont le directeur est Patrick Jimena. Dans la collection « Culture de non-violence », éditée par le Centre de ressources sur la non-violence, j’ai publié « Henri David Thoreau, précurseur de la désobéissance civile » (2006) et en collaboration avec Jean-Marie Muller, « Gandhi, sage et stratège de la non-violence » (2008).
En 2006, j’ai rejoint le collectif citoyen opposé au méga-centre commercial « Les portes de Gascogne » (aujourd’hui Val Tolosa), sur la commune de Plaisance du Touch, à 2 km de Colomiers. J’ai participé à l’organisation de plusieurs rassemblements et chaînes humaines pour dénoncer ce projet qui va dévaster notre environnement et ruiner les commerces de proximité. C’est un combat non-violent prioritaire aujourd’hui, alors que les travaux sont imminents.
Le 6 novembre 2008, sur le blog Résistance pédagogique pour l’avenir de l’école que j’ai créé quelques semaines plus tôt, je publie la lettre « En conscience, je refuse d’obéir » adressée à mon inspecteur. La médiatisation de cette lettre de désobéissance lancera le mouvement des enseignants-désobéisseurs du primaire (au nombre de 3 000) qui s’opposeront ouvertement aux attaques portées contre l’école de la Républiques par les ministres Darcos et Chatel. Je subirai une triple sanction : financière (27 jours de retrait de salaire), professionnelle (refus de promotion) et disciplinaire (abaissement d’échelon). Le 9 juillet 2009, jour de la commission disciplinaire, 500 personnes sont rassemblées en soutien devant l’Inspection Académique de Toulouse.
Le 17 mai 2009, invité par l‘Association Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui, j’ai l’immense honneur, aux côtés de Stéphane Hessel, Raymond Aubrac et Walter Bassan, de prononcer un discours sur l’école au plateau des Glières, en Haute-Savoie, devant 4 000 personnes.
Dans le cadre de cette action, j’ai publié l’ouvrage « En conscience, je refuse d’obéir. Résistance pédagogique pour l’avenir de l’école » (aux éditions des Ilots de résistance, 2010) et « Résister et enseigner de façon éthique et responsable » (éditions Golias, 2011).
Avec l’éditeur Le Passager Clandestin, j’ai publié, avec une importante préface, l’ouvrage majeur de Tolstoï sur la non-violence : « Le royaume des cieux est en vous » (2010).
J’ai adhéré à Europe Ecologie – Les Verts (EELV) en mars 2010 à l’occasion des élections régionales. En 2011, j’ai été le directeur de campagne de Patrick Jimena aux élections cantonales, élection remportée face au candidat socialiste. En mai 2011, j’ai participé à la création du groupe EELV de Colomiers dont je serai le porte-parole jusqu’en 2014. En juin 2012, j’ai été candidat aux élections législatives sur la 6ème circonscription de la Haute-Garonne (7,06 % dont 10% à Colomiers). En 2014, j’ai pris une part active à la liste Vivre Mieux à Colomiers qui a manqué de remporter l’élection municipale (à 198 voix près). A la faveur d’une démission d’une élue de notre groupe, je suis devenu conseiller municipal de la ville de Colomiers en avril 2015. J’ai démissionné d’EELV en décembre 2015.
Plus que jamais je demeure un militant de la non-violence et de l’écologie.
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